Profession méconnue et pourtant en pleine expansion, le métier de growth hacker nécessite une appétence pour le fonctionnement du web et des sites internet. Si le SEO, le viral marketing, les CMS et le web scraping vous attirent, le métier de growth hacker indépendant est peut-être fait pour vous. Il n’existe pas de formation spécifique pour devenir growth hacker, mais vous pouvez tout de même suivre des études de growth hacking pour découvrir toutes les subtilités de cette profession intéressante.
Le métier de growth hacker pourrait se définir par « le fait d’augmenter le nombre d’utilisateurs/clients d’un produit/service, tout en réduisant au maximum les ressources financières ».
Il doit savoir identifier les bons canaux pour attirer et fidéliser toujours plus de clients et d’abonnés sur un site. Pour cela, le growth hacker utilise des outils de conversion comme Adwords, le SEO ou encore le viral marketing.
C’est un expert qui possède de bonnes bases en codage, afin de développer des méthodes d’acquisition rapide tout en respectant un budget restreint.
Le growth hacker sait également suivre et analyser l’évolution du coût d’acquisition, ainsi que le taux de rebond, le nombre d’utilisateurs sur le site, etc. Il a pour but d’amener toujours plus de visiteurs sur le site de la startup.
Le growth hacker a pour mission d’attirer le maximum de trafic sur le site internet de son client. Il doit ensuite fidéliser ces visiteurs et transformer ces prospects en clients ou en utilisateurs.
Cet expert du web doit fidéliser les clients et les abonnés sur le long terme. Il utilise pour cela le social media, la publicité en ligne, le référencement, le content marketing ou encore les metrics. Il peut aussi lancer des crowfunding pour obtenir de nouveaux financements.
Le growth hacker a donc pour mission d’augmenter la croissance financière de l’entreprise.
Pour devenir un growth hacker efficace et réputé, il est important d’être très rigoureux. C’est d’ailleurs l’une des qualités fondamentales pour effectuer ce métier. Le growth hacker possède en effet de bonnes bases en programmation et c’est un langage qui ne tolère aucune erreur.
De plus, le growth hacker doit posséder une bonne capacité d’analyse, pour comprendre rapidement l’ensemble d’une situation donnée, ses enjeux et ses dangers.
Il sait respecter les contraintes imposées par chaque projet. Il travaille dans les temps et reste très soucieux des délais à tenir.
Par ailleurs, le growth hacker possède une maîtrise parfaite des divers outils digitaux et logiciels qu’il va être amené à utiliser.
Le growth hacker est aussi très créatif et rusé, pour attirer l’attention des prospects par ses visuels, sans devoir payer trop de publicité.
Il est tout à fait possible de devenir growth hacker sans posséder de diplôme dans le domaine. L’important est d’être passionné par tout ce qui touche au web et de comprendre facilement le fonctionnement des divers outils digitaux. Si vous êtes autodidacte, vous trouverez en ligne plusieurs formations qui vous aideront à vous lancer.
Toutefois, posséder un diplôme rassure les clients et permet de se lancer plus facilement en début de carrière. Vous pourrez donc suivre des études de growth hacking afin d’obtenir un diplôme. Sachez qu’un diplôme dans le domaine du web est un véritable atout pour un growth hacker qui débute.
Le BTS informatique, le BTS systèmes numériques ou encore le DUT informatique vous seront très utiles. Vous pouvez aussi opter pour une école d’ingénieur spécialisée (comme l’Epitech ou l’ISEP), ou bien suivre une licence professionnelle métiers de l’informatique.
Il faut savoir que le salaire d’un growth hacker indépendant varie en fonction de plusieurs critères, comme :
En moyenne, un growth hacker indépendant qui débute gagnera entre 2 200 € et 2 800 € mensuels. En fin de carrière, il peut s’attendre à toucher entre 4 100 et 4 300 € par mois.
Un growth hacker qui évolue en freelance gagne généralement un salaire plus élevé qu’un growth hacker salarié (2 300 € en début de carrière, jusqu’à 3 800 € en fin de carrière). Toutefois, cette rémunération n’est pas stable et peut énormément fluctuer de mois en mois. Pour éviter ces variations au maximum, il doit fidéliser ses clients.
Pour devenir growth hacker indépendant, vous devez posséder un statut juridique légal qui vous permettra ensuite de déclarer vos revenus à l’État.
Le régime de la micro-entreprise est facile à gérer, il implique moins de charges administratives pour les growth hackers qui se lancent, comparé aux autres statuts juridiques classiques (SARL, EURL, etc.). En revanche attention, en tant que micro-entrepreneur, vous serez seul à devoir gérer toute la partie administrative et comptable de votre activité (déclarations mensuelles ou trimestrielles, livre de recettes, achat d’un logiciel de facturation, etc.).
Aussi, si vous dépassez le plafond de chiffre d’affaires prévu par le régime de la micro-entreprise, vous devrez envisager le passage à un autre statut, comme la Société à Responsabilité Limitée (SARL) ou une Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL). Des statuts juridiques qui sont plus complexes à gérer au quotidien.
Le portage salarial est une solution qui présente de nombreux avantages pour les growth hackers indépendants. Si vous choisissez cette option, vous bénéficierez en effet de la liberté et de l’autonomie du freelance, couplées à la sécurité d’un régime salarié.
Grâce au portage salarial, vous aurez très peu de tâches administratives à effectuer. De plus, vous disposerez de fiches de paie et d’un contrat de travail, des documents très appréciés par les banques au moment d’un prêt immobilier par exemple.
Le portage salarial vous permet enfin, comme un salarié traditionnel, de bénéficier des mêmes avantages sociaux (mutuelle d'entreprise, retraite, droit à la formation, droits au chômage, etc.).